jeudi 29 mars 2012

[review] : Hunger Games - L'Embrassement (Tome 2) - Suzanne Collins



Hunger Games – L’Embrassement 
Tome 2 
(Hunger Games – Book 2) 


Auteur : Suzanne Collins 
Genre : Dystopie 
Edition - Prix : Pocket Jeunesse – 17,90€ 
Nombre de pages : 399 


Quatrième de couverture : 

Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta dans la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s’agit surtout d’une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d’une rébellion qui pourrait bien embrasser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n’hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l’aube des Jeux de l’Expiation, le piège se referme sur Katniss. 

Pourquoi ce livre ? 

Après avoir lu le premier tome il y a quelques semaines et après avoir vu le film de celui-ci au cinéma il y a quelques jours, je ne pouvais plus attendre de découvrir la suite des aventures de Katniss et Peeta, alors je n’ai pas hésité à le sortir de ma PAL plus tôt que prévu. 

Mon avis 

Petit résumé : On retrouve Katniss qui est de retour victorieuse des Hunger Games dans le district 12, où elle mène désormais une vie dont elle a toujours rêvé pour sa petite sœur Prim et sa mère. Néanmoins, Katniss va vite se rendre compte qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, et que les mésaventures sont loin d’être derrière elle, et notamment à cause des 75ème Hunger Games, dit Jeu d’Expiation, qui ont lieu tous les 25 ans, encore plus terrible que les autres. 

Je me replonge avec beaucoup de plaisir dans l’univers de Katniss, au cœur du district 12 où la vie semble avoir repris son cours au côté de Prim, sa mère et Gale. Les relations entre les personnages sont beaucoup plus approfondies dans ce tome-ci, ce qui est très appréciable. Puis, j’attendais avec impatience la tournée de nos champions à travers les districts de Panem, j’avais très envie de découvrir chaque districts, mais malheureusement mon souhait n’a pas vraiment été exaucé, étant donné que Suzanne Collins fais en quelque sorte une ellipse à part pour un. Je suis un peu déçue de m’a pas avoir pu connaitre les différents districts à travers les yeux de Katniss. Néanmoins, tout s’enchaine très vite dans ce tome, Suzanne Collins ne nous laisse aucuns répits, sincèrement j’ai vraiment eu du mal à poser le livre, tellement je voulais savoir encore et encore. Et puis vient l’annonce des règles des Jeux de l’Expiation, jamais je n’aurai pensé à cela, j’ai envie de dire : WOW ! Alors bien sur je ne vous en dirais pas plus à ce sujet, juste que suite à cette annonce, mes sentiments ont été une nouvelle fois chamboulés : haine, tristesse, espoir, rire… bref je suis passée pas tous les sentiments possibles, et surtout à la fin, qui est à mon goût extraordinaire. On répond à toute nos questions, et bien sur d’autres viennent s’y rajouter pour laisser le suspense presque insoutenable jusqu’au dernier mot. 

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce deuxième tome de Hunger Games, dans la première partie, on retrouve les personnages avec plaisir, dans la deuxième l’intrigue s’installe, les questions fussent et dans la troisième c’est feu d’artifice avec les Jeux de l’Expiation et la fin. Alors je n’ai pas encore le troisième tome de la saga dans ma PAL, mais ça ne serait tardé tellement le suspense à la fin est tout simplement insoutenable. Alors évidemment, le cœur de Katniss balance tout au long du tome entre Gale et Peeta, mais je ne saurais expliquer pourquoi mais le personnage de Gale ne m’attire pas vraiment, je préfère de loin Peeta, qui exprime sans retenu ses sentiments à Katniss, donc j’ai très envie de voir Peeta et Katniss ensemble à la fin de la saga : Suspense ! Et finalement, comparé au premier tome, ce deuxième volet est vraiment à la hauteur de mes attentes, et j’espère que le troisième le sera aussi à son tour. A lire d’urgence !!!! 

Ce que j’ai aimé : Peeta et Katniss, l’intrigue des Jeux de l’Expiation, la fin 
Ce que j’ai moins aimé : la non-découverte de tous les districts, Gale et Katniss 

 Note : 9/10

dimanche 25 mars 2012

[review] : Comment se débarrasser d'un vampire amoureux - Beth Fantaskey




Comment se débarrasser d’un vampire amoureux 
(Jessica’s guide to dating on the dark side) 

Auteur : Beth Fantaskey 
Genre : Fantastique / Bit-Lit 
Edition - Prix : Le Livre de Poche – 6,95€ 
Nombre de pages : 444 



Quatrième de couverture : 

Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes… Elle n’avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu’elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu’il a bien l’intention de réclamer sa promise. Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Mais la jeune fille a d’autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu’il soit. Beth Fantaskey signe là une comédie romantique riche en suspense et en rebondissements, où les amoureuses de vampires (et les autres) trouveront bon nombre de conseils avisés… 

Pourquoi ce livre ? 

J’ai eu envie de lire ce livre à la suite des chroniques plus qu’élogieuses sur la toile. Et l’histoire me donnait terriblement envie d’ouvrir ce livre et ne plus le lâcher, j’avais besoin d’un bon bit-lit. 

Mon avis 

Petit résumé : On découvre le personnage de Jessica Packwood une adolescente de 17 ans comme les autres à première vue et pourtant on découvre rapidement que ce n’est pas du tout le cas. En effet, Lucius Vladescu arrive avec un secret qui va laisser Antanasia, le prénom roumain de notre héroïne, quelque peu perplexe, n’adhérant nullement à ses dires et voulant vivre sa vie de lycéenne comme ses amies. Pourtant, Lucius n’aura de cesse de convaincre sa princesse vampire à honorer le pacte qui les lit depuis toujours. 

Tout d’abord je tiens à vous avouer que j’ai toujours un peu peur quand j’ouvre un bit-lit avec une histoire d’amour entre un vampire et une humaine, qui fait plus que référence à Twilight. Donc c’est avec une petite appréhension mais aussi une vive envie de découvrir cette histoire que je me plonge dans ce livre. Alors on découvre rapidement les deux personnages principaux Jessica et Lucius qui sont l’imposés l’un de l’autre. J’ai beaucoup apprécié Jessica, une ado qui aurait très bien pu être chacune de nous : drôle, sensible, libre… En ce qui concerne Lucius, il m’a fait grande impression au début du livre, mais au fil des pages ce personnage m’a quelque peu déçu : abus de sa personne, pas tellement à mon gout physiquement, sûre de lui… bref je l’ai en quelque sorte méprisé par son attitude agaçante, finalement je me suis mis dans la peau de Jessica. En bref, j’ai aimé le personnage de Jessica et un peu moins celui de Lucius, même si mon avis a quelque peu changé à la fin du livre. 

Dans un second temps, j’ai aimé le suspens tout au long du livre si oui ou non Jessica et Lucius vont se mettre ensemble, ou du moins à quel moment. Quand l’un voulait l’autre non et vice versa, l’auteure joue légèrement avec nos nerfs, ce qui ne m’a pas déplu. C’est toujours très intéressant de ne pas avoir ce qu’on a envie de voir dans l’histoire, la surprise est de mise. Néanmoins, je dois dire qu’au début de l’histoire l’auteure ne nous a pas vraiment laissé le temps de nous plonger dans l’univers de Jessica avant de nous dévoiler le pot au rose avec le pacte entre elle et Lucius, tout est très rapide, et c’est dommage. J’aurai préféré qu’on découvre Jessica et Lucius sans connaitre le réel but de cette relation tout de suite, et laisser planer le doute pendant un peu plus longtemps. 

En conclusion, j’ai apprécié la lecture de ce livre, Jessica m’a embarqué dans son histoire, et à travers elle j’ai aimé, détesté, craint, pardonné à Lucius. De plus, l’enjeu du pacte m’a beaucoup plu et prend tout son sens à la fin du livre, c’est pourquoi je suis impatiente de connaitre la suite de nos héros dans « Comment sauver un vampire amoureux » où cette fois-ci nous allons découvrir le monde obscur des vampires de Roumanie ! Et finalement, Beth Fantaskey a réussi à me faire oublier mon appréhension avec quelconque ressemblance avec Twilight. 

Ce que j’ai aimé : Jessica, l’intrigue et le pacte 
Ce que j’ai moins aimé : la rapidité du dévoilement du pourquoi et du comment 

Note : 8/10


dimanche 18 mars 2012

[review] : Mange, Prie, Aime - Elizabeth Gilbert




Mange, Prie, Aime 


(Eat, Pray, Love) 


Auteur : Elizabeth Gilbert 
Genre : Contemporain 
Edition - Prix : Le Livre de Poche – 6,95€ 
Nombre de pages : 504 








Quatrième de couverture : 


A trente et ans, Elizabeth possède tout ce qu’une femme peut souhaiter : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Pourtant, elle est rongée par l’angoisse et le doute. Un divorce, une dépression et une liaison désastreuse la laissent encore plus désemparée. Elle décide alors de tout plaquer pour partir seule sillonner le monde ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie » ; en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit et, en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver cet équilibre qu’on appelle le bonheur… Qui n’a jamais rêvé de changer de vie ? 


Pourquoi ce livre ? 


J’ai tout simplement apprécié la lecture de la quatrième de couverture, en plus de la phrase d’accroche du livre « Changer de vie, on en tous rêvé… Elle a osé ». Ce qui m’a convaincu de l’acheter c’est la découverte de plusieurs pays du monde, étant donné que j’aime beaucoup voyager. Alors me voilà embarquer dans l’histoire d’Elizabeth Gilbert, qui est à la fois l’auteur et le personnage principal. 


Mon avis 


Petit résumé : On découvre le personnage donc d’Elizabeth, qui est au plus bas, mais qui décide de se reprendre en main et pour cela elle décide de tout quitter pour se consacrer à un voyage de 1 an dans trois pays qui ont tous un objectif particulier dans sa reconstruction d’elle-même. Elle passera 4 mois dans chacun d’eux : l’Italie pour retrouver le goût de la vie simple et conviviale, ce qui correspond à la partie du titre du livre « mange ». Puis l’Inde pour se retrouver mieux avec elle-même et Dieu, symbolisé par « prie » dans le titre, et finalement elle fera le voyage jusqu’en Indonésie, et plus précisément à Bali, où elle va pouvoir mettre en œuvre tout ce qu’elle apprit au cours de ce périple, pour devenir la femme qu’elle a toujours voulu être, « aime » dans le titre. 


J’ai beaucoup apprécié la première partie du livre qui se déroule en Italie, avec plusieurs flashback à New York pour qu’on comprenne comment elle en est arrivée jusque là. On découvre le passé et le présent de Liz qui nous embarque dans un voyage de reconstruction d’elle-même. L’Italie est bien sûr un pays plein de chaleur, que j’ai aimé découvrir à travers les yeux de Liz, dans certains passages du livre, je me suis vue saliver sur tout ce qu’elle a pu nous décrire gustativement parlant ! Elle m’a donné envie de prendre des vacances en Italie, bon point ! Puis en Inde, elle nous promet quelques semaines dans un temple, puis un voyage à travers le pays. C’est donc avec grande impatience qu’au fil des pages j’attendais le moment où elle quitterait le temple, mais dont finalement elle ne partira pas lors des 4 mois passés là-bas… donc j’ai été un peu déçue. Ensuite elle nous embarque à Bali, une île paradisiaque, où on découvre une culture très particulière, avec beaucoup de rites, de pratiques propre à Bali, que j’ai été ravie de découvrir. De plus, dans cette partie, on suit l’évolution plus que positive de Liz, qui fini presque en conte de fée. 


En conclusion, j’ai été contente de partager ce voyage si particulier de Liz, j’ai autant aimé découvrir les pays que suivre l’évolution de notre héroïne, qui était intiment lié, chaque pays a eu un impact sur son évolution. Néanmoins, je suis un peu déçue de certaines longueurs dans la partie consacrée à l’Inde. 

Ce que j’ai aimé : l’évolution de Liz, la découverte de l’Italie et Bali 
Ce que j’ai moins aimé : l’Inde (pas de voyage comme promis) 

Note : 7/10



jeudi 15 mars 2012

[rdv hebdo] : In My Mailbox #1



Rendez-vous créé par the Story Siren pour partager avec vous les livres reçus dans ma boîte aux lettres, mais aussi les livres achetés ou encore empruntés. 


Hunger Games 
L'Embrassement 
Tome 2 
Suzanne Collins 

Comment se débarrasser d'un vampire amoureux 
Tome 1 
Beth Fantaskey 

Comment sauver un vampire amoureux 
Tome 2 
Beth Fantaskey 

Mange Prie Aime 
Elizabeth Gilbert 

Divergent (VO) 
Tome 1 
Veronica Roth 

Chasseuse de vampire 
Tome 1 
Le sang des anges 
Naliln Singh 

La confrérie de la dague noir 
Tome 1 
L'amant ténébreux 
 J.R Ward



lundi 12 mars 2012

[review] : La Couleur des sentiments - Kathryn Stockett




LA COULEUR DES SENTIMENTS 

(The Help) 


Auteur : Kathryn Stockett
Genre : Contemporain
Edition + Prix : Jacqueline Chambon – 23,80€
Nombre de pages : 517







Quatrième de couverture :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est 1962, les lois raciales font autorités. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre État, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore le toléraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur de sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de trois millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.   

Pourquoi ce livre ?

En fait, c’est un peu par hasard que je suis tombée sur ce livre dans les rayons. Et dès que j’ai lu la quatrième de couverture j’ai tout de suite craqué et je l’ai acheté pour découvrir cette histoire, qui indiquait best-seller Outre-Atlantique. 

Mon avis 

Je n’irai pas par quatre chemins, et je vais tout de suite vous dire que La Couleur des sentiments est un gros coup de cœur. L’histoire est tout simplement magnifique, avec des personnages très attachants, et notamment les bonnes.
Au début du livre, on plonge très rapidement dans l’univers des années 60 aux États-Unis, où les lois raciales sont de rigueur. On découvre des bonnes noires qui tiennent les maisons des femmes blanches, élèvent leurs enfants, cuisinent, nettoient… D’ailleurs, je me suis rapidement attachée à Aibileen, une des bonnes noires qui sert pour la famille […]. Ce que j’ai aimé chez ce personnage c’est sa douceur avec la petite fille de la famille qu’elle élève comme sa propre fille, d’autant plus que sa  mère ne semble pas beaucoup l’aimer, alors Aibileen met du cœur à l’ouvrage pour donner tout l’amour qu’une petite fille a besoin pour grandir. On fait aussi la rencontre de Minny, beaucoup plus rebelle que son amie Aibileen, elle vient de perdre son travail chez la femme la plus influente de la ville, et cherche désespérément une place jusqu’au jour où une jeune femme lui propose de l’embaucher. Ensuite, il y l’autre personnage qui retient toute notre attention, cette fois-ci il ne s’agit pas d’une bonne noire, mais d’une jeune femme blanche, Skeeter, qui vient tout juste de terminer ses études et est de retour à Jackson avec l’ambition de devenir écrivain. Tout les oppose, et pourtant le destin va les réunir à l’occasion de la rédaction d’un livre qui raconte la vie des bonnes noires au sein des familles blanches. A la tête de ce projet nous retrouvons Skeeter, et Aibileen qui vont tout risquer pour aboutir au projet qui va bouleverser leur vie.  

J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on ait le point de vue des ces trois personnages tour à tour au détour des pages qui nous racontent leurs mésaventures et leur joies. Je dois dire que je suis toujours très curieuse de ces histoires qui nous dévoilent les différences qu’il y avait entre les blancs et les noirs aux États-Unis ainsi que partout dans le monde. Et La Couleur des sentiments parvient avec subtilité à nous incarner aussi bien dans la vie d’une bonne noire tout comme celle d’une jeune femme blanche de bonne famille. Ces deux points de vue font que l’histoire prend une dimension toute particulière à mon goût, j’ai toujours du mal à comprendre qu’il y a à peine 50 ans les blancs et les noirs n’avait pas les même droits, c’est pour cela que j’aime me plonger dans ce genre d’histoire pour trouver des réponses à mes questions. Dans la grande majorité des livres que j’ai pu lire à ce sujet, il s’agit toujours d’un des seuls points de vue, c’est donc pour cela que j’ai beaucoup apprécié La Couleur des sentiments. De plus, les personnages sont très attachants Aibileen, Skeeter et Minnie, j’avais beaucoup de plaisir à retrouver les personnages tour à tour. Puis, j’en ai appris plus sur la souffrance des noirs pendant cette période de ségrégation, accusés à tort, maltraités, jugés… mais aussi des blancs qui luttaient à leur côté eux aussi étaient alors passés de l’autre côté de la ligne, et rejetés par les autres.

En conclusion, La Couleur des sentiments est un livre qu’il faut lire d’urgence. On y trouve de la tendresse, les combats d’une vie, de la joie, de la peine, de l’amour… Ce mélange de sentiments nous entraine durant tout le long du livre. Ce genre de livre est tout ce que j’aime, et c’est pour cela que c’est un gros coup de cœur. Il faut vous le procurer de toute urgence, et vous plonger dans cette histoire qui ne vous laissera certainement pas de marbre.   

Ce que j’ai aimé : les personnages, le point de vue d’une personne blanche et noire en même temps   
Ce que j’ai moins aimé : c’est trop court !!!

Note : 10/10 

vendredi 9 mars 2012

[review] : Hunger Games Tome 1 - Suzanne Collins





The Hunger Games – Tome 1



Auteur : Suzanne Collins
Genre : Dystopie
Edition - Prix : Pocket Jeunesse – 17.90€
Nombre de pages : 382







Quatrième de couverture :

Les Hunger Games ont commencé.
Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
Les autres mourront.
Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre à tout prix. Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature… 

Pourquoi ce livre ?

Je n’ai finalement pas pu échapper au phénomène de Hunger Games, on en parle sur tous les blogs, sur toutes les chaines YouTube, Twitter… et encore plus depuis que la sortie du film au cinéma approche (21 Mars 2012). Je me suis finalement décidée à acheter le livre après avoir consulté les chroniques de mes bloggeuses préférées qui n’en disaient que du bien. Et comme je préfère d’abord me faire ma propre idée sur l’univers du livre avant de le voir projeter sur grand écran, j’ai bien évidement succombé.

Mon avis 

Et donc me voilà plonger dans un univers captivant ! Je ne pouvais plus lâcher le livre, à chaque fin de chapitre je voulais en savoir toujours plus. En effet, le livre est très rythmé, tout d’abord par la présentation du monde dans lequel vive les personnages, la Moisson (cérémonie pour le tirage au sort des Hunger Games), la préparation aux Hunger Games, et finalement l’arène.

La partie du livre que j’ai le plus apprécié est certainement celle de la préparation aux Hunger Games, parce que la tension monte de plus en plus. Et on apprend petit à petit à cerner le personnage principal de Katniss qui se dévoile au fil des pages : courageuse, indépendante et sensible.

A la fin de cette partie, j’attends impatiemment le début des Hunger Games, et en même temps je suis un peu angoissée de savoir comment les personnages vont évoluer dans ce monde sans pitié. Le seul espoir est qu’on sait pertinemment que Katniss ira loin dans le jeu mais à quel prix, avec qui et comment ? On en arrive à la partie dans l’arène où j’ai ressenti beaucoup de sentiments, J’ai été prise d’angoisse quand Katniss était à deux doigts de mourir (Katniss/Clove), j’ai espéré une règle qui avait le pouvoir de changer la phase du jeu, je me suis sentie triste pour la mort d’un personnage en particulier, bref cette partie est un mélange de sentiment, mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Mais le plus intéressant dans l’arène a été la relation entre Katniss et Peeta, qui a évolué d’une façon très surprenante, entre trahison, mensonge et amour. Avant de conclure, je me dois de parler de la violence de certaines scènes, personnellement je m’attendais à bien pire, tout en étant consciente qu’il s’agissait d’un livre jeunesse, je pensais que les détails seraient plus présents mais alors peut être serais-je plus choquée dans le film où les scènes seront bien entendu plus explicites. C’est peut être mon cerveau qui n’a pas voulu me projeter des images trop violentes^^

En conclusion, j’ai passé un agréable moment au côté de Katniss et Peeta et des autres, avec une fin un peu trop facile à mon goût, même si je sais que cette fin aura des conséquences graves dans le tome 2. Je tiens à ajouter un détail peut être très personnelle, soit que ce livre dévoile aussi un effet pervers de notre société : la téléréalité. Dans le livre, Katniss n’oublie jamais qu’avant tout c’est un jeu où tous les yeux de Panem sont rivés sur ces faits et gestes. Katniss n’ai jamais vraiment naturelle, car elle sait pertinemment qu’en plus de survivre, elle doit plaire au plus grand nombre des téléspectateurs, ce qui est tout simplement à mon avis le reflet de notre société actuelle. Nous sommes de plus en plus voyeuristes mais jusqu’où iront nous ? (Bien sûr par jusqu’au Hunger Games), ce n’est bien entendu que mon avis personnel. Je suis donc très curieuse de voir le film qui aura certainement quelques scènes sur cet autre regard, que nous n’avons pas dans le livre, celui des gens qui sont devant leur écran.  

Désormais si vous n’avez pas encore succombé au phénomène Hunger Games, je vous conseille vite d’y plonger pour que vous aussi, vous puissiez prendre part à cette histoire très loin et pourtant si proche de nous.    

Ce que j’ai aimé : les personnages de Katniss et Peeta, le rythme soutenu 
Ce que j’ai moins aimé : la fin

Note : 9.5/10